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Estelle GrelierPour un accès facilité des urbanistes diplômés à la fonction publique territoriale

Quasiment tous les candidats du parti Les Républicains à la primaire pour l’élection présidentielle proposent d’abroger le statut de la Fonction publique territoriale. Certains d’entre-eux vont même jusqu’à remettre en cause le principe de libre administration des collectivités territoriales – garanti par la Constitution – au nom de l’exigence d’une « bonne gestion ».

Ces propos, souvent à l’emporte-pièce, s’inscrivent dans une séquence propice à toutes les surenchères et simplifications démagogiques. Les citoyens-électeurs-contribuables locaux sont les plus légitimes pour juger ce qu’est une bonne gestion publique locale.

Devons-nous pour autant nous laisser enfermer dans un débat binaire entre les tenants de l’abrogation du statut de la fonction publique territoriale et les partisans du statu quo ?

Assurément, non. Pour ou contre le statut de la Fonction publique territoriale, là n’est pas la question. Il s’agit plutôt de revisiter, moderniser et adapter le statut. Faute de quoi, il risque de s’effondrer de son propre poids.

Depuis de nombreuses années, on entend dire qu’il faut « passer d’une fonction publique de statuts à une fonction publique de métiers ». Tel est le combat mené par le Collectif national des jeunes urbanistes (CNJU) que je soutiens.

Pour un accès facilité des urbanistes diplômés à la fonction publique territoriale

 

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